Lacrim
La rue a ses dits-ban
[Paroles de "La Rue a ses dits-ban"]
[Intro : Les Affranchis]
Un jour... Un jour un des gamins du quartier a raccompagné ma mère jusqu'à la maison pour lui porter les courses. Vous savez pourquoi ? Par respect
[Couplet unique : Lacrim]
Cet été, après l'Espagne j'serais a Cavalaire
Avec du biff, ta femme s'ra ma cavalière
Les clefs du coffre, si tu veux pas qu'on t'vate-sa donne!
Sûr j'te fume si on t'fournit 25tonnes
S'en passe des choses dans un tel-hô balladins ...
Chez moi Yasmine prend d'la cock et trompe Aladin
On tire sur les schmits s'ils s'avancent à nous
Et s'ils me cherchent, j'serais dans les montagnes comme Provenzano
P'tit con, j'vais venir chez toi tu t'es cru si fort
4 du mat j'ouvre ta porte avec un cruciforme
Dans le chargeur la cartouche elle rentre
Un alibi, et jtraine ton corps en Poitou-Charente
Ma gueule tu savais pas que la rue a ses dits-ban
Ce week end ça monte à Bruxelles taper la City-Banque
Et la plus belle des femmes quand elle m'dira "why ?"
Attend j'reserve au telephone on s'envole vers Hawaï
Sur un regard d'Harry Roselmack
J'ai pris un flingue à barillet pour y arroser le mac
Y'a des bras cassé comme ce flic à Lille
A cette allure même les pâtissier auront un vrai calibre
Hey j'ai l'number à Béatrice Dalle
Madame est difficile elle consomme que d'la cristale
J'donne l'astuce pour avoir un Carrera GT
Une bonne paire de couilles sa donne une carrière agité
Tu as tord si tu me crois cool
Tel un ancien, j'fais échec et mat en 3 coups
Hey par ici boy, j'pari 6 tonnes
Que sans etre frais j'peut la mettre a Paris Hilton
Ok ma chérie je vois que tu me lâches à peine
Je vais te recevoir dans ma suite à porte de la Chapelle
Que des punchlines, c'est machiavélique
Je t'héberge si t'es un peu schlag, là ma cave est libre
[Transition : Lacrim]
Ok Mister Yougataga, Lacrim gros, No Time record, Wisla Gros
[Outro]
Les gens n'me regardaient plus de la même façon. Ils savaient que j'étais pas tout seul. J'avais plus à faire la queue à la boulangerie le dimanche matin pour avoir du pain frais. Le patron savait avec qui j'étais, et il faisait le tour du comptoir pour me servir. Peu importe le monde qui attendait, on s'occupait de moi d'abord. Les voisins se garaient plus dans notre allée, et pourtant on n'avait pas de voiture. A 13 ans, je gagnais plus d'argent que la plupart des adultes du quartier. J'pouvais même pas tout dépenser. J'avais tout ce qu'on peut avoir...