VII
Carnage
[Couplet 1 : VII]
Un chat dans la tête car la nuit me stimule
Elles iront en enfer car les salopes simulent
J’assaisonne, hémoglobine et bikini
Rature quelques mesures dans mes nuits d’insomnie
Sonatine, on a butté le pianiste
Oublie le kiné voilà le médecin légiste
Moi je les trouve extra les Carmen Electra
Qui sucent leur dealer pour gober de l’exta'
Désossées à la scie, des morceaux dans le sac
La chaise musicale juste avant le massacre
Mes lyrics saturent, dansent sur mes larsens
J’ai consacré ma vie à foutre en l’air la tienne
Sur un son de synthé torturer leurs potiches
Prothèses en silicone arrachées au pied de biche
Un maniaque, un outil, de l’imagination
Libérez Charlie, c’est de la machination
Charcuter Lolita de quoi traumatiser
Des bouts de cerveaux sur les nibards d’Alizée
Satan sacralisé, je n’ai plus de limites
Ton cœur palpite, ton corps est paralysé
Partisan de la mutilation
Fait l’amour à des morts avant la putréfaction
Ma conscience étouffe, enterrée dans sa tombe
Officiel hardcore comme un fusil à pompe
[Couplet 2 : Littledemo]
Je suis le mec d’en face, d’apparence anodine
Traumatisé dès l’enfance, une putain de présence anonyme
Synonyme d’inoffensif, t’as tort si tu le crois
3h du mat, j’erre dans les rues : t’es mort si tu me croises
J’aime écouter les os qui s’écrasent, j’aime quand c’est crade
Quand les cerveaux éclatent, canon scié pour exploser ton crâne
Un cœur de glace, seul le diable peut me donner des ordres
J’vis dans la crasse et me nourris de la douleur des autres
Entre coke, neuroleptiques et chocs psychologiques
J’ai le glock pour t’expédier dans une rubrique nécrologique
Illogique et tordu, adepte de la torture
Ton corps étoffera la déco d’un dépôt d’ordures
Du siège de ma voiture : je t’observe
Ca fait deux semaines que des visions malsaines et des pulsions m’obsèdent
Images brouillées d’autres scènes reproduites dans l’attente
De te voir un tournevis rouillé introduit dans la tempe
Tes membres tremblent, ton entrejambe est tâchée
Le ventre saisi de crampes, bras et jambes attachés
Je t’ai caché dans ma cave pour un dernier face à face
Esclave d'un jeu macabre où la pitié n’a pas sa place
Passe-moi les mouchoirs, j’ai défoncé ta mâchoire à la crosse
Aiguisé le hachoir à l’approche de ce final atroce
Sectionné ta gorge et chauffé tes entrailles à la broche
Si on te demande : j’habite la dernière maison sur la gauche