[Couplet 1]
La chaleur des spots comme ennemi juré
Piétiné par mes potes mon âme est fissurée
Une horloge et le cri plaintif des repentirs
Mon éloge funèbre vient de retentir
Et je m’interroge sur mon absence voyante
Le reflet de mon apparence inapparente
Une astuce, un artifice rudimentaire
Rien de plus que des lourdes pierres solitaires
Mauvais et bons s’alternent dans un hiver si frais
Ma pudeur sculptée dans du bois de cyprès
Moi et cette émotion, presque indivisibles
Portrait d’une illusion, sentiment d’illisible
[Refrain]
Confession d’un masque ou simple mascarade
Renfermé depuis la cour d’école des camarades
Je ne suis que mon cœur lorsque je me ballade
Souviens-toi de tes malheurs comme d’une balafre
Quand le temps s’échappe balaie devant ta porte
Redevable, attrape ce que le vent t’apporte
Que le diable m’emporte à la prochaine étape
Depuis mon Lettre Morte j’veux qu’on me lâche la grappe
[Couplet 2]
Dans le rap comme ailleurs on veut son heure de gloire
Ton quart d’heure puis demain t’auras la gueule de bois
Jamais vraiment génie, on gémit à genoux
On se la joue mais la terre tourne aussi bien sans nous
Alors autant s’en foutre, faire comme bon te semble
Quelques gouttes d’encre sur une bombe de sample
Combien savent à quoi mon vrai visage ressemble ?
Ma richesse moi c’est ce que mes fans ressentent
Et mes racines pourrissent dans de l’humidité
Mes secrets se nourrissent de mon humilité
Ma dignité, les coulisses de mon intimité
Et ces tristes sires voudront m’intimider
[Refrain]
Confession d’un masque ou simple mascarade
Renfermé depuis la cour d’école des camarades
Je ne suis que mon cœur lorsque je me ballade
Souviens toi de tes malheurs comme d’une balafre
Quand le temps s’échappe balaie devant ta porte
Redevable attrape ce que le vent t’apporte
Que le diable m’emporte à la prochaine étape
Depuis mon Lettre Morte j’veux qu’on me lâche la grappe
[Couplet 3]
Le regard fuyant dans ma retenue
Malveillant si mes vieux démons sont revenus
Main de fer je m’enferme dans le velours du gant
Dans un monde fugace m’efface au fil du temps
Et si j’en ai le cran je reviendrai vers vous
Ne plus faire face au mur pour se tourner vers où ?
Ce que je gagne, je le perds bref… je me débrouille
Car on sait tous que les stars d’un jour dérouillent
Opium du peuple, presque paralysé
D’un microcosme je n’serai pas la risée
Pourquoi focaliser ? L’essentiel c’est le masque
Pas les opportunistes qui me collent aux basques
[Refrain]
Confession d’un masque ou simple mascarade
Renfermé depuis la cour d’école des camarades
Je ne suis que mon cœur lorsque je me ballade
Souviens toi de tes malheurs comme d’une balafre
Quand le temps s’échappe balaie devant ta porte
Redevable attrape ce que le vent t’apporte
Que le diable m’emporte à la prochaine étape
Depuis mon Lettre Morte j’veux qu’on me lâche la grappe
[Outro]
VII, le masque de nô
Je ne fais pas de frasque, pas de longue phrase
Rase les murs pour ne pas que l’on ne m’apprivoise