[Intro]
T.R.E.I.Z.E
M.A.R.S.E.I.L.L.E
[Refrain]
Si t'entends qu'on glousse, c'est de toi qu'on parle
Le rap je m'en fous, je ne signerai pas de contrat
Tu tapes dans la schnouff, il vaut mieux pas qu'on s'parle
Par contre si t'as deux-trois plans bouffe là il faudra qu'on s'capte
Fais-moi confiance, j't'assure qu'on va tout plier
Suffit de deux-trois mesures, tu seras éliminé
Coup du foulard, ouverture, ma frappe troue les filets
Tu tapes dans la schnouff, il vaut mieux pas qu'on s'parle
[Couplet unique]
Parti d'en bas, oui, je vous le rappelle, j'arrive en balle, réponds à l'appel
En kickant sale, je les mal-malmène, ta clique en bave, me fait de la peine
Vas-y, remballe si ton rap bat de l'aile, j'm'applique quand je rappe, rien à foutre du Rap Game
Je joue de mes atouts, j'l'avoue, j'gagne tout, le match, la revanche et la belle
Ça vient de Marseille, oui de Marseille, du coup, colorée est la scène
Entre le Maghreb et l'Italie, l'Espagne et le Mali, les Turques, les Congol' et Gal-sène
En roue libre, ce n'est pas le 'blème, moi-même, je ne connais pas le thème
J'en place une pour les potos Togolais, Congolais, Polonais et puis les frérots du Cap-Vert
Qui vivent le calvaire, oui, le calvaire, en tant qu'HLM, locataires
Entre rage et haine, veulent pas perdre, quitte à finir en cage ou même à terre
Trafiquant d'armes ou gérant de cartel, pratiquant calme que l'on entend à peine
Bâtiments sales qui alimentent la haine, ça deale en balle tout comme les Barksdale
Tu sais où cela mène, chez vous c'est la même, tous les petits braquent les les
Commerces de proximité, les pauvres imitent les grands, s'font harceler-ler
Par les démons cyniques, c'est vraiment stupide, finir avec les bracelets-lets
Ma poésie est rare et les choque comme voir Noémie Lenoir avec Claude Makélélé
Là tu vois que ma plume est belle, que c'est naze quand tu dégaines
Rien que ça parle parle plus, bégaie, rares sont ceux qui, sur la durée, tiennent
Ton rap là, pue de l'aisselle, tester faut même pas que tu essaies
J'lâchais déjà des punchlines que même Sangohan n'avait pas tué Cell
Tu vois que ça tue, que j'excelle, à deux-doigts de l'abus textuel
Et d'honneur mérité car l'odeur de la vérité, parfume mes 16
J'te l'avais dit avant "Boîte à chaussures" :
Suffit pas de chausser du 45 pour prétendre être une grosse pointure
J'arrive déter' en me posant sans tracas
Manie le verbe en causant pertes et fracas, épaulé par Sporovitch le mwaka
Dédicace au poto Papi au placard, je renais de mes cendres un peu comme Kakà
Eux voulaient que je plaisante mais je leur fous la pression comme la Nouvelle-Zélande et le haka
Je ne feinte feinte jamais, je lâche trop de rimes à la seconde
Flow de dingue dingue taré, carré et précis à la longue
Les jeunes se flinguent flinguent, cramés, tapent des délires à la Jonqu'
En une vingtaine d'années, passent de la tétine à la tombe
Oui, je ricane vu que t'as tort car ici
Mes freestyles sont en fait des mises à mort artistiques
Rimes minables, mais pourtant ils se disent hardcore, ça critique
Mais vous êtes morts, mille milliards de mille sabord, sapristi
Comme d'hab je me lève et les traîtres mitos, j'en fais qu'une bouchée
Mon rap soulève 13013 kilos au développé-couché
J'lâche que des rimes tranchantes, comme un sabre, tu l'acceptes
Pendant qu'A.L.O.N.Z.O vous cabre sur la tête, n***a
[Outro]
O-Ok-é
R.E.D.K. Carpe Diem
Marseille
Même celle-là elle est pas dans l'album