Vald
Pas grave
[Paroles de "Pas grave"]

[Refrain]
Ouais, j’te courais après mais tu vas trop vite (pas grave)
Bon débarras
J’pense que mes remords sont des barrages
C’est vrai qu’on s’aimait bien mais pas d’quoi tomber malade
Sûrement qu’on s’reverra, ouais, on s’reverra
Sûrement qu’on s’épatera, même on s’éclatera
On oubliera l'passé sereinement
En attendant, j’vais t’insulter, bon débarras

[Couplet 1]
J’escalade des tards-pé géants sans prises
Prisonnier par l'manque de sticks
Et l’emprise de mon égocentrisme
J’ai du temps pour rien, me dis pas "je t’aime", j’t’en prie
Peut-être que j’m’empiffre, que j’m’empire
Peut-être que j’m’ennuie, que j’m’enivre
De cul de spliffs, de fûts de trips, déçu deu-spi, de plus de stream, d’amour en string, de vues de films gores
De Funès kiffe mes versets de là où il est
De la weed et un peu d’horreur, j’me transforme en Walt Disney
Des conversations briquées, mes relations m’font flipper
J’veux plus voir ta sale gueule de pute parce que c’est compliqué
La vie m’caresse dans l’sens du poil, depuis qu’j’en ai, des fois
Ouais, j’suis pris d’sommeil quand j’vois les plébiscites d’Aulnay, enfoiré
Tu veux m’sortir tiser, j’obtempèr, tu crois qu’tu fais du rap ?
J’me considère plus ou moins comme ton père
Un doigt au trou d’balle de la pop qui nous inonde
Et pas grave si ça va pas mec, ce soir, je serai fonce-dé
[Refrain]
Ouais, j’te courais après mais tu vas trop vite (pas grave)
Bon débarras
J’pense que mes remords sont des barrages
C’est vrai qu’on s’aimait bien mais pas d’quoi tomber malade
Sûrement qu’on s’reverra, ouais, on s’reverra
Sûrement qu’on s’épatera, même on s’éclatera
On oubliera l'passé sereinement
En attendant, j’vais t’insulter, bon débarras

[Couplet 2]
Encore un film dégueulasse et je zappe le passé
Encore un trip et je trace un trait sur les tards-pé
Lunettes cassées, mon dar travaille pour être pauvre
Il comprend pas qu'certains s’attardent à bien bourrer l’cône
D’ailleurs, ils sont partis parce que l’ascenseur puait la pisse
On était traité d'"sales français", c’est Bouffi qui m’l’a dit, hein
C’est ainsi, le cul n’fait qu’un cycle :
"Je t’aime, j’te déteste, je reste si t’insiste"
J’ai déraillé, j’ai laissé tailler ma femme
J’me suis barré parce que t’arrivais pas, j’ai dû cacher des taffs
Depuis j’ai dû gratter des phases sur les facettes de tes seufs et ta face
Agacé d’être aussi faible sans baisser la garde
PPDA fait détaler des fois, j’ai plus l’cœur à péter des câbles
Et dès qu’j’me tape des queues, j’sodomise ce pédé d’espoir
Et fêter quoi ? Plutôt désendettés moi
Ma mère me l’crie ça fait des mois, j’ai trouvé la paix dans l’émoi
[Refrain]
Ouais, j’te courais après mais tu vas trop vite (pas grave)
Bon débarras
J’pense que mes remords sont des barrages
C’est vrai qu’on s’aimait bien mais pas d’quoi tomber malade
Sûrement qu’on s’reverra, ouais, on s’reverra
Sûrement qu’on s’épatera, même on s’éclatera
On oubliera l'passé sereinement
En attendant, j’vais t’insulter, bon débarras